mardi 24 janvier 2017

Chronique : WEDDING PRESENT + RICHMOND SLUTS + KINGSIZE + MODS!



The WEDDING PRESENT
Going, going…, 2LP, CD, Digital
Scopitones
9ème album. Je dirais à la fois déjà et seulement. Par un de mes groupes préférés de tous les temps. Et plus je l’écoute plus je me demande : et si c’était leur meilleur ?
Je sais comme ça je vais passer pour un iconoclaste. D’autant plus qu’un groupe avec une telle longévité n’est pas censé être capable de produire des grands disques. Cependant il faut bien reconnaitre que dans la discographie des Wedding Present il n’y a rien à jeter, évidement il y a des disques qu’on préfère aux autres, voir des albums qui sont des maitres étalons, qui ont façonné une époque. Cependant en restant là-dessus on n’écoute pas attentivement ce que le groupe continue à produire… et je persiste voici probablement leur meilleur album !
Très diversifié, avec des instruments rarement entendu chez eux (piano, violons…), avec des titres ambitieux comme toujours chez eux et des Pop song catchy. Du pur Wedding Present for sure ! Mais pas seulement le son à pas mal bougé (les guitares et surtout le basse limite Fuzz sur une bonne partie de l’album qui donne une grosse énergie aux chansons) Par ailleurs le travail sur les voix et plus complexe et varié que par le passé. Chaque musicien semble très très impliqué dans cet album, notamment le batteur prédominant sur un bon paquet de morceaux.
Comme à chaque fois les Wedding Present sortent un disque très long gorgé de 20 chansons, mais là pas un moment de faibles ni de temps mort avec cependant une grosse diversité d’ambiances et de tempos qui fait que rarement ils ont été aussi bons !!! Les rythmes et les moods changent souvent entre les différentes chansons, et même au sein de certaines d’entres elles.
[BT]


The RICHMOND SLUTS
60 cycles of love, LP, CD, Digital
Rock Box Rds / Mauvaise Foi Rds / Beast Rds
Parfois le R’n’R réserve de ces belles histoires… Les Richmond Sluts c’est un putain de 1er album puis un split et presque 15 ans après un retour en force avec un disque encore plus brillant !
Qui plus est avec une sortie française via Beat Rds et Mauvaise Foi Rds. La Class !
Musicalement le quintet californien montre ici son amour du Garage 60’s, du Heavy
70’s, du Boogie, du High Energy R’n’R, du Glam en balançant un grand album de Rock intemporel !
La pochette est elle-même parfaitement réussie et vous plonge immédiatement dans l’ambiance crépusculaire… Parfois les Richmond Sluts font preuve de mélancolie mais le plus souvent ils balancent un grand coup de pied au cul pour vous faire tailler la route jusqu’au meilleur rade du coin afin d’allé suer au son d’un vrai gang de maniaque.
Les duels guitare / orgue sont fins mais brutaux quand il s’agit de l’être. Et les voix sont comme on souhaiterait toujours les entendre : veloutées, puissantes et chaudes !
Comment dire : le super pied bébé !
[BT]


KINGSIZE
My 204, Back from the Cave 1
Rev Up Rds
On ne va pas ce mentir : on les a aimé les Kingsize, et on les a vu tellement de fois sur scène pour un Plaisir toujours répété qu’on a cru longtemps que ce groupe serait indestructible.
Et puis un jour patatras ils raccrochent les gants.
Alors il nous restait leurs disques pour ranimer les souvenirs, et puis d’un coup débarque ce EP 3 titres inédits ! Le pied !
La pochette est magnifique, le son très bon et on retrouve les Kingsize au meilleur de leur forme ! Entre Pub Rock / Power Pop avec une section de cuivre sur le titre « My 204 » ça donne furieusement envie de bouger. Comme le « I don’t mind » qui lui succède.
Et la face B n’est pas en reste avec une sorte de Rhythhm & Blues avec orgue et cuivres qui tire un peu vers ce que les Slow Slushy Boys ont fait à une époque, avec en plus la fameuse Kingsize touch !
Régalez-vous de celui-ci et vivement le prochain !
[BT]


MODS!
Do you think that money – Move on up, 7’’, Digital
Area Pirata
Ce single est issu d’un spectacle musical itinérant consacré à la scène Mod (une putain de bonne idée ça !). Crée par Alex Loggia (le guitariste de Statuto) et Tony Face Bacciocchi (batteur entre autre de Not Moving, Link Quartet…) et au final on se retrouve en plus avec ce single.
La face A a été composée en compagnie de Luca Re (des excellents Sick Rose) et sur laquelle joue Fay Hallam (Makin’ Time, Prime Movers…), du pur bonheur que ce mid tempo très British et qui nous ramène au mi-temps des années 70.
La face B est une cover du classique de Curtis Mayfield avec un saxophoniste des Bluebeaters (Usa) en guest pour une version très indolente sexy, presque moite qui donne envie de danser très coller à sa partenaire.

[BT]

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